An Eostig Toullbac'hetAn eostig toullbac'het
Pell a oa n'en doa ket an eostig
An eostig kanet e gan ken brav
Mut oa al labous adalveze roet
E voued dezhan e barzh nev ar gaoued
Ar Brezoneg Eo Ma BroAr brezoneg eo ma bro
N'em-eus leh all ebed da zurentez
Nemed yez ma evidon-me
Ar brezoneg eo ma bro
N'em-eus danvez all ebed da zivenn
Nemed al lennad chouchenn bero,
Ar Rosenn hag al LiliAr rozenn hag al lili
Ar bugel-deiz
A ziskoueze
E zent-laezh en mousc'hoarzh ruz e levenez
Hag al lili hag ar rozenn
Zo 'vel al ludu 'n e-c'hichen
ArbresArbres
Arbres vous etes les fleuves du ciel
vos feuilles sont des vallees
vos brindilles des ruisseaux
les noeuds de vos branches des confluents de riviere
votre ombre majestueuse se jette dans la terre
Atome Sweet AtomeAtome sweet atome
Monsieur le President la renommee volage
Qui dit tout ce qu'on veut quand on sait la flatter
Va criant sur les toits et jusqu'au rabachage
Que vous savez le mieux depenser nos deniers
Permettez que j'effeuille un peu de vos lauriers
Car il est un domaine au moins ou la logique
Au bord du lac PontchartrainAu bord du lac Portchartrain
J'ai quitte la Nouvelle Orleans le matin du printemps
Pour aller a Jackson vers le Nord tenter la fortune encore
La j'ai maudit l'argent etranger, j'trouvais ni boire ni manger
Et j'ai eu envie d'retourner au bord du Lac Pontchartrain
A cheval j'ai passee la journee sur les essieux d'un train
Ces soirs trop beauxCes soirs trop beaux
J'ai vecu avec vous un instant, assoupi
Le temps d'un rendez-vous, il faut deja partir
Et sur les peupliers traine le bruit d'un train
Si vous m'oubliez, j'en aurai tant de chagrin
Et tous nos chers corbeaux, sur la chaleur des bles
Chantez la vie, l'amour et la mortChantez la vie, l'amour et la mort
Il y a des chansons pour bercer les enfants
D'autres qui reveillent la revolte endormie
Il y en a d'autres comme un cheval soumis
D'autres ont la violence du meutre et du sang
R:
ClassesClasses
Aujourd'hui le travail a cesse
Dans l'usine que voici
Pas un bruit le portail est cadenasse
Qui sont donc les gens qui sont en greve ici
Vous devinez ce qu'on pourrait voir
Complainte de l'ile d'YeuComplainte de l'Ile d'Yeu
Tout autour de la maison
Veillaient les policiers
Les paroles de vos chansons
C'etait la liberte
C'est en basque qu'elles etaient
Daou dewezh eus Maria OtaeguiDaou Dewezh eus Maria Otaegui
Ur c'habiten eus ar "Guardia Civil"
Eo bet e Nuarbe e bro Euskadi
Maria Otaegui deuit ganin me
Fuzuilhet 'vo ho mab pa darzho an deiz
Assemblez ganeoc'h ne fell ket din mont
DemainDemain
Dans la douleur de nos coeurs
Nous emportons tout l'espoir
Du miel et de sa douceur
Nous chasserons des memoires
L'aigre bile de la nuit
D'aujourd'hui
Etrange DouceurEtrange douceur (R.G. Cadou)
Comme un oiseau dans la tete
Le sang s'est mis a chanter
Des fleurs naissent, c'est peut-etre
Que mon corps est enchante
Que je suis lumiere et feuilles
Le dormeur des porches bleus
Gwerz Marv PontkallegGwerz Marv Pontkalleg
Ur werzenn nevez zo savet
Traitour ha mallozh dit ta
War markiz Pontkalleg eo graet
Traitour ha mallozh dit mallozh dit ta
Traitour ha mallozh dit ta
Gwerz Victor C'haraGwerz Victor C'hara
Ar brizionidi e sportva Chile
N'o deus ket debret abaoe tri deiz
Abaoe tri deiz n'o deus ket evet
Ar c'hwec'h mil den e barzh sportva Chile
Soudarded a zo e kichen ar nor
Heure de graceHeure de grace
Et je marchais attentif
Regardant les mouettes fines
Quitter l’appui des fenetres
En dechirant des cris brusques
Ou bien planant, becs ouverts
Tournant lentement leurs tetes
Il est des etres beauxIl est des etres beaux
Il est des etres beaux comme un matin du monde
Des etres dechirants comme un amour enfui
Ils passent lumineux sur nos vies moribondes
Comme un jour qui se leve eteint la vieille nuit
Leur corps a l'elegance et les tranchants des glaives
Je Dors En Bretagne Ce SoirJe dors en Bretagne ce soir
Les pommiers fleuris du printemps
Et la grele de temps en temps
Sur les talus la blanche epine
La tige fine qui s'incline
Les ajoncs de La Roche-Bernard
Beaute prise dans un regard
Je vous emporte dans mon coeurJe vous emporte dans mon coeur
Demain la route va me prendre
Dans les anneaux de ses detours
Qu'elle se decide a me rendre
Ou qu'elle m'avale pour toujours
{Refrain:}
KalondourKalondour
Je naquis la nuit en fevrier
Quand le soleil passe dans l'eau
Emporte par des mers enfantines
Je survis au loin sur des collines
Qui dira par une bouche amere
Ce qui tient mon ame emprisonnee
Ken pell zo da c'hortozKen pell zo da c'hortoz
Ne weler ket ho pried aman ken
'balamour da betra 'ma Ket ganeoc'h er ger
Ken pell zo da c'hortoz-
Trist eo ma deiziou ha goullo ma zi
Rak ma fried zo bet lakaet 'barzh an toullbac'h
Koc'h ki gwen ha koc'h ki duKoc'h ki gwenn ha koc'h ki du
Dans le malheur et la peine, duchesse Anne devient reine
Croyant que la royaute sauverait son beau duche
C'est ca qu'elle aurait voulu koc'h ki gwenn
C'est ca qu'elle aurait voulu koc'h ki gwenn ha koc'h ki du
Bientot ce fut le pillage de nos villes et nos villages
Komzit brezhoneg gant ho pugaleKomzit Brezhoneg gant ho Pugale
Komzit brezhoneg gant ho pugale
La culture francaise, la culture francaise
Komzit brezhoneg gant ho pugale
La culture francaise passera apres
Arabat kaout mezh komz a vouezh uhel
L'hirondelleLes corbeaux et les sansonnets
Par bandes passent dans le ciel
Dans l'air neigeux, par dessus genêts
Et s'abattent dru comme grêle
Sur les labours de ce pays
Mon beau pays par l'hiver soumis
Quand reverrons-nous l'hirondelle
L'Ile de GroixL'ile de Groix
De quelle source lui vient son nom
Est-ce de fee ou de sorciere
Ou de quelque noir enfer
Comme la boue de ses sillons
On dit que l'on y voit sa joie
On dit que l'on y voit sa croix
L'institutrice de QuimperleY avait une institutrice
A Sainte-Anne de Quimperle
Qui, n'y voyant pas malice,
Epousa un divorce
{Refrain:}
Vive les culs-benits, ma mere
Vive les culs-benits
L'or Et Le CuivreL'or et le cuivre
Tantot il vient timidement
Telle une aube derriere les nues
Comme va l'amble la jument
Qui par sa bride est retenue
Tantot la resistance est vaine
C'est comme un philtre eblouissant
L'orme qui meurt L'orme qui meurt
Les nues venues de l'ouest
ou les etoiles demeurent,
ou Procyon s'est enfuie
Lancent les larmes du ciel
avril mai par la pluie,
La blanche HermineJ'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans.
Où allez-vous camarades avec vos fusils chargés?
Nous tendons une embuscades, viens rejoindre notre armée.
La voilà la blanche hermine! Vive la mouette et l'ajonc,
La voilà la blanche hermine! Vive fougères et clisson.
La douleur d'aimer La douleur d'aimer
Ma force croit et ma vigueur
Puits de faiblesse je soupire
Rien n'est meilleur et rien n'est pire
Rien n'est pire et rien n'est meilleur
Que la douleur d'aimer
Je suis tel un ciel de printemps
La foret sur la radeLa foret sur la rade
Dans l’matin la v’la qui s’avance
Parmis les vagues de dentelles
De Roscanvel a Recouvrance
La foret sur la rade
(r)
La Liberte Brille Dans La NuitLa liberte brille dans la nuit
La liberte brille dans la nuit
Comme une etoile qu'on croit vivante
Mais dont c'est la lumiere ancienne
Que l'on regarde a la mi-nuit
Qui sait si sa lueur tremblante
Le temps qu'elle ne nous parvienne
La terre des mortsLa terre des morts
Le soleil sombrant qui expire
Qui vient ici le soir mourir
La pale vie qui meurt dans l'eau
A pris Bretagne pour tombeau
Le ciel de sang, la mer de sang
Lagad an HeolLagad an heol (A. Duval)
— Heol ! Perak out ken diwezhan o tiblouz ?
Ha perak eo ken ruz da lagad ?
Ha bet ac’h eus en noz-man ur gwall-hunvre, en deus graet dit lenvan dre da hun ?
— Na hun na hunvre na fall na mat.
Beilhet am eus an noz-pad…
Tra ma kouske ar c’hornog dibled war ludu louet e lore me ’m eus graet tro an Douar.
Le pays BasqueLe pays Basque
Beaucoup d'ici on connut la prison
Beaucoup de la bas y sont morts
Nous n'avons qu'un seul etranger dans nos maisons
Et vous en avez un au sud et un au nord
La banniere bleue rouge et blanche
De celui d'en haut nous l'avons aussi
Les coloniesPassés les sels de Guérande
Du Croisic à l’île Dumet
Sur le chemin de la lande
Que les ajonc parfumaient
Parfumaient.
L’odeur des fleurs d’Armorique
M’évoquaient les colonies
Litanies pour l'an 2000Litanies pour l'an 2000
En ce temps il etait possible
D'aller dans la rue sans son flingue
Car il n'y avait que les dingues
Qui prenaient les passants pour cible
C'etait encore peu repandu
Madame la collineMadame la Colline
Vous etes jaune et dessechee
Pourquoi madame la Colline
Mes racines ont arrache
Je n'ai plus d'eau dans ma poitrine
Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Marv Eo Ma MestrezMarv eo ma mestrez
Me am eus ur feunteun e-barzh kornig ma jardin
Eno ma ven kavet diouzh an noz hag ar mintin
Eno ma ven kavet atristet gant ar glac'har
'Sonjal 'barzh ma mestrez a zo aet d'an douar
Marv eo ma mestrez, marv eo ma holl fizians
Me 'garje boutMe ’garje bout
Pa welan-me skornet ar ster
Me ’garje bout an Nevez-hanv
Me ’garje bout ur barrad glizh
Pa welan suilhet ar Peurvan
Pa welan ’n Heol o vont da guzh
Na me ’garje bout ul Livour
Me zo ganet e kreiz ar morMe zo ganet e kreiz ar mor
Me zo ganet e-kreiz ar mor
Teir leo er-maez ;
Un tiig gwenn du-hont am eus,
Ar banal 'gresk e-tal an nor
Hag al lann a c'hol' an avaez.
Me zo ganet e-kreiz ar mor
Mon coeur ne s'habiturea jamaisMon coeur ne s'habituera jamais
Mon coeur ne s'habituera jamais
Aux pres fleuris d'avril et de mai
La nuit donne son parfum aux fleurs
Et le soleil donne sa couleur
Si les boutons d'or sous les ondees n'eclosaient plus
Et si ne murmuraient plus les sources pures
Nous avons perdu le NordNous avons perdu le nord
Dans la ville ou les lumieres brillent
La Grande Ourse a perdu sa fille
Et nous avons perdu le nord
Avec la nuit
Sous le voile tisse d'etincelles
PrintempsUn jour il apparaît
dans un chaton timide
Ou dans un perce-neige
aux bosses d'un fossé
Puis il devient si grand
que sur son front splendide
Le chaud soleil renverse
ses cheveux tressés
Sous le ciel de cuivre et d'eauSous le ciel de cuivre et d'eau
Le bateau deja quittait le port
Sous le ciel de cuivre et d'eau
Dans la foule pressee des passagers
Elle me tournait le dos
Quelques traits d'ecume s'enroulaient
Dans la houle de ses cheveux
Ur bez e dulennE Dulenn ar ger vras
Ez eus ur vered sioul
Ur vered er geot glas
Dindan pouez ar c'houmoul
Hag e barzh ar vered
E kreizh ar vein manek
Ez eus ur bez louedet