ColoreColore le monde, sans feutre, sans épreuves ni bombes
Indolore les murs, et coule dans le fleuve la facture
En monnaie de singe, fraîche blanche comme le linge
A jamais répand du fard sur les hommes comme le temps
Colore la foule, colore mes veines
Chaque jour il me révèle
En chair de poule, en bleu du ciel
Comme je l'imagineЯ представляю, как она улыбается
Я представляю, о чём она думает
Я представляю, что она даже может
Быть той женщиной, которую я люблю
Я представляю, что как всегда
Она идёт мимо людей, которым нравится любовь
Я представляю, что она даже может
Danny WildeJ'ai longtemps perdu ta voix
Forcément
J'ai tellement rêvé t'avoir
Dans les moments difficiles
Le temps déforme les ondes
Lentement
Pour ne laisser qu'un bourdon
Des jours adversesJ'arrive ici
Sans crier guerre
Je n'aspire
Qu'à un peu d'air
Une paille
J'amarre ici
Mon lopin de chair
Entre Amos et AmsterdamCent fois j'ai refait le tour du
Dictionnaire
Et tous ses fleuves descendu
Suivi à la lettre ses rues de
Caractères
Etroits, pavées de certitudes
Et j'ai vu
Le cygneOù est l'erreur, d'où vient l'orage
Nous humecter sans protection
C'est l'aube, c'est l'heure d'atteindre l'âge
De suspecter les traditions
Computer, dis-moi mon niveau
A vue d'oeil, combien de chevaux
Qui est le maître et qui est le page
Le paraventhey ! hey !
envie d'aller voir du pays
faire faire un tour à ce néant
qu'on devient toujours
Dieu sait comment
au soleil
probablement, brave Louis
qu'on redeviendrait ces géants
Les caillouxJ'ai lancé des pierres dans le calme plat
Je n'avais rien à faire que des ronds du rivage
Et pour la vie entière je le savais déjà
Sans connaître ni ton nom ni ton visage
Je pouvais compter sur toi
Compter sur toi
Les remorquesil se revoit marcher, les pieds nus
sur ces carreaux de grès qu'il a toujours connus
cassés, mais il y avait tout à réparer
dans cette ferme, de quoi s'occuper des années
elle s'est assise contre la portière
quand elle lui sourit, Maurice lui sourit
de peur de lui montrer qu'il est en marche arrière
Long, long, longNovembre
Je rimaille les brindilles
Les faire-parts, les marrons, les billes
Les rangs et les mailles sur tes aiguilles
Sans fin, les repas de famille
Dans un long détour
Long, long, long d'un tour
Marie prends ton tempsMarie, prends ton temps
sache que j'attends
et que rien ne nous presse
rien d'important
alors, Marie, prends ton temps
d'hivers en printemps
je serai ton gardien
ton espèce
Miss monde pleureFatiguée de s'user si vite
Là où même l'air est hypocrite
Elle voudrait juste s'endormir
Ne plus avoir à s'étourdir
Et s'enfoncer dans le silence
En silence...
Ces hommes immondes qu'elle excite
Mon dernier soldatc'est son dernier soldat
du plomb et un seul bras
c'est sur ce bout de ferraille
que sa memoire déraille
et quand il manque de temps
quand il manque de place
quand il manque les trains qui passent
Un Homme Extraordinairesans connaître les raisons
qui ont
poussé cet homme à vivre
dans une autre ville
on l'estime
comme quelqu'un de toujours poli
qu'il soit heureux
ou qu'il soit triste
Un Monde ParfaitOn a des bibles
Des hymnes, des icônes
Le jour du Seigneur
Enghien, Silverstone
Tout un nuancier
L'homme invisible
Et celui de vingt heures
Les chanteurs
Une vie moins ordinaireHey! Les ambulances ont moins de sens
Dans la vie à laquelle on pense
Ivre et libre, longuement
Parler avec le vent
La menace est dans le temps
Aux erreurs boréales
Aux humeurs hivernales
Là, il faudrait bien quelques jonquilles