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Apprends-nous à rêver

Il a fait un rêve une nuit par hasard
Le rêve d'un peuple
Qui ne croyait plus en rien, plus aux miracles
Objet de massacre

Il a fait un rêve, il a dit haut et fort :

Dans le ciel nos âmes en coton
Glissent et tournent en rond
Irréelles
Tout se mêle
Nos rêves oubliés

Les anges cachés
Sous leurs ailes

Dans le ciel nos ames en coton
Glissent et tournent en rond
Irreelles
Tout se mele
Nos rêves oublies

Les anges caches
Sous leurs ailes

Texte: Lucie Bernardoni
Musique: Pascal Lafa

Faut des gens pour inventer l'eau chaude
De vieux amants pour s'aimer jusqu'a l'aube
Toutesles couleurs, des princes charmants
Et des briseurs de coeur

1.Faut des gens, pour inventer l'eau chaude
De vieux amants, pour s'aimer jusqu'à l'aube
Toutes les couleurs, du prince charmants et des briseurs de coeur
De grandes envies confirmées, des steaptiseuses, des curès
des mamans douces comme la peau, papa qui fait du gâteau,
Faut d'tout pour faire un monde, pour faire un monde.

2.Faut des génies, des bimbos, des gens qu'ont des méchants loups et des chèvres à la ronde

Je crache des flammes, qui ne brûlent pas
Je fais couler des larmes qui ne mouillent pas
Je fabrique de l'amour qui n'aime pas
Je vis une vie qui ne vit pas

Je jette les dès qui ne tombent jamais
Je raconte des conneries pour dire des trucs sensés
Je parle trop pour ne pas en dire assez

Le jour se lève, je brise le silence
Je défie les apparences
C'est le grand jour, la fin de l'innocence
Il y a tant de choses à comprendre
Pour vivre ça...

Je suis mes pas
Ils m'emmèneront là-bas

Il n'est pas lâche, mais il n'est pas si courageux,
Il n'est pas faible sans être tellement fort
Il n'est pas mal mais il n'est pas toujours heureux
Il ne meurt pas de faim mais il ne roule pas sur l'or

Il n'cherche pas à savoir ni à ignorer
Il n'veut pas toujours plus ni encore moins
Il n'veut pas tout garder ni tout changer

Comme une goutte d'eau pour un ociean
tu es l'inépuisable riviere
Comme un coup de tonnerre un radeau sans rames
tu es l'indispensable lumiere
Comme un enfant qui pleurs à sa calme mère
tu es l'unique prèsence.
Comme "la lettre " d'un mot à un je t'aime
tu es le regard auquel je pense