amour ne m'amoit ne je lije me tenoie rudement
et haoie l'esbatement
et fuioie les compagniez
ou on menoit les bonnes viez ;
en riens de moi ne me chaloit,
qu'a mon gré autant me valoit
a faire une tresgrant rudesse
com de faire une gentillesse.
Avant le putschUn jour peinard en Haute-Loire
J'me touche la nouille en entendant les oies caqueter
Et l'ronron du tracteur d'à côté
Carburant jusqu'au soir.
J'essuie mon foutre et j'allume la téloche
Hum… ça pue la branlée:
Des reufrés tentent de prendre l'Elysée
Encerclés pire qu'au Colysée…
Ballade cuntre les anemis de la FranceБАЛЛАДА ПРОТИВ НЕДРУГОВ ФРАНЦИИ
/Перевод Ю. Корнеева/
Да встретит огнедышащих быков,
Как встарь Язон, что вел «Арго» в поход,
Иль за грехи семь лет среди скотов
Траву, как Навуходоносор, жрет,
Иль станет жертвой пламени и тлена,
Как град Приамов за увоз Елены,
Dans ma NuitDans ma nuit
Tranchée trouble et puante semée de trous de loup où il pleut
Des averses de herses, des giboulées d’boulets et d’ennuis
Dans ma nuit où il pleut
Ô ma mauvaise étoile
De magenta et d’bleu
T’es venue tisser ta toile
Aux lueurs violettes et contrefaites
Folkfuck FolieJ'dois m'arrache d'la ville
Faut que j'évite le bagne
Que l'épaule une batte
Une mob entre les pattes
J'file doit à la campagne
Boum ! Encore un * et j'poignarde...
A fond dans la vallée
Gisant Dans La PutrefactionUn océan de corps
Gisant dans la putréfaction
Agonisent, et succombent.
Et ma France sublimée
A jamais triomphante
Se révèle en la noirceur
De cette nouvelle ère.
J'avais reve du Nord 1Entre Martigues et Marseille
Trempant dans les eaux de l’Afrique
Fortune a dicté qu’on m’asseye
A deux pas de Fos la septique…
Où moi être né mer schlinguer le gazole
Sous ciel oxydé et soleil de plomb sale
Tombant épais comme camisole
La BlondeElle parle pas trop, m'laisse peinard,
me prend pas la tête
Laisse pas d'traces de pinard
avec sa chattounette
Bouche ouverte mais muette 24 sur 24
J'appelle ça une délicate ! (avec Krhäss)
Elle est pas jalouse
Ses copines sont 12
La condi huLa Condi Hu
Syphilis, tétanos, hépatites, fusariose,
Fièvre jaune, chancre mou, infarctus, brucelloses,
Pneumonies, gonorrhées, aplasies, choléra,
Genre humain, malaria, di-arhhées, mokola,
SRAS, SIDA, CAC, sclérose en plaques,
Gale, herpès, pu, t’es d’la barbaque,
La fin del secle"En France en ad mult merveillus turment :
Orez i ad de tuneire e de vent,
Pluie e gresilz desmesurëement ;
Chiedent i fuildres e menut e suvent,
E terremoete ço i ad veirement.
De Seint Michel del Peril josqu'as Seinz
Dés Besençun tresqu'al port de Guitsand
Nen ad recét dunt del mur ne cravent.
La Mesniee MordrissoirePour libérer le pays qu'on enchaîne,
Briser ses liens et massacrer ses ennemis,
Il faut des gars endurcis à la peine,
Chacun pour tous et tous pour un réunis...
Dans la nuit s'allument les feux de camp,
Se rassemblent tous les hommes du Clan,
pour célébrer par nos chants,
Laus Tibi DominePrimus Psalmus
Diabolus vobiscum
Et cum spiritu tuo!
Gloria Patri, laus tibi
Rex aeternae gloriae.
Sathanas, confitebor tibi
In todo corde meo,
Le dernier putschTrombes de bombes
Dans les mégapoles:
Nos pires chiens sortent de l'ombre
Dynamiter la capitale
Afin que croulent
Vos tours de verre et de fer,
Afin qu'elles roulent
Dans un vacarme d'Enfer
Le Diable existe1er acte : Dedans
La poussière forme
Un tapis de laine.
J’ai pas trop la forme
Et mauvaise haleine.
Des bouteilles jonchent la cuisine
Il fait -20 à l’extérieur
Le mort joyeuxLe Mort Joyeux
Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde.
Je hais les testaments et je hais les tombeaux;
Le Rat De Ville Et Le Rat Des ChampsAutrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Niquez Vos VillesJ'en ai soupé des cuites,
des bagarres et des nuits blanches
Dans cette cité médiévale peu à peu
sacrifiée en cité sensible,
Adieu mes remparts,
salut mes gargouilles,
J'vous laisse aux םיריזח
et aux punks à clébards...
Paysage mauvaisSables de vieux os - Le flot râle
Des glas : crevant bruit sur bruit ...
- Palud pâle, où la lune avale
De gros vers, pour passer la nuit.
- Calme de peste, où la fièvre
Cuit ... Le follet damné languit.
- Herbe puante où le lièvre
Quand je bois du vinQuand je bois du vin
Mon ami tout tourne
Aussi désormais je bois la nuit le jour.
Chantons et buvons,
Mangeons et rions,
A ce flacon faisons la guerre.
Rance Black Metal de FranceHier, amis, c'était l'aventure,
La guerre, les routes, les combats sanglants
Nous avons acquis une âme dure
Amis, la France nous attend
Par les routes inondées de lumière
Nous marcherons dans le jour nouveau
Dans le matin claquent nos bannières
Royaume D'occidentDestinés à engendrer la gloire
D'un peuple uni pour dominer
France souveraine,
Nous te serons voués pour l'éternité
Gloire aux valeureux guerriers
Qui ont donné leur sang
En l'honneur et la mémoire
Sale Famine von ValfoutreSale Famine Von Valfoutre
Frappe pas sur ma gueule
Tu vas chopper des verrues
T’enfoncer dans un champignon
Te manger deux trois quatre gnons
Et quand je soufflerai du bec
Pioncer dans la pisse de rue mec
Etalé comme un caca mou
Soleils couchants - de Verlaine"Soleils Couchants"
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
SpleenQuand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide