- Assez
L'ouest se qualifie d'état ou règne la démocratie
Pays des libertés où toute faute est sanctionnée
Ce n'est pas la peine de croire en l'éternité
Les rêves ne sont jamais graciés, au pays de " W "
Dans les couloirs s'évaporent
Les dissidents de la mort, arrêtez…
Entassés dans les couloirs du temps
- Camisole
Quand je suis au bout du rouleau
Ou au début je ne sais plus trop
Je prend la dose qu'il me faut
Pour stopper cette parano
OK! J' y vais !
Aussitôt dit, aussitôt fait
Et là plus rien ne m'arrêterai
- Combien De Temps Encore
Que de beaux discours, de belles paroles et de mots d'amour,
Mais derrière les petits fours, les vautours cachent un compte à rebours
Gagner, gagner toujours plus, et là plus question d'amis,
C'est l'univers capitaliste, royaume hypocrite de l'industrie !
Sans aucun remord, pendant que le monde se meurt chaque jour,
ils crament leur putain d'argent, le disséminent au gré du vent,
Tout ça pour briller sur des yachts flambants neufs,
- D.I.Y.
C'est sur , ça n'a pas été facile ,Meme presque difficile
Certains ont laissé tomber
D'autres ont persévéré ,
Tous on a balancé les études au placard ,
Rangé les petits boulots dans les tiroirs
Envoyé chier ceux qui tentaient de s'interposer ,
C'était le moment ou jamais de foncer
- Le Drapeau
Qu'ils soient verts, jaunes ou bleus, tout ça nous importe peu
Qu'ils soient laids qu'ils soient beaux, faits d'étoiles ou de logos,
Rares sont ceux qui ne sont pas salis, souillés par le sang d'anciennes tragédies,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la couleur de vos drapeaux !
Trop de traditions, de convictions, de patriotes ou de répressions
Trop de dictats et de religions,
On ne veut plus de clans, de bons, de méchants,
- Monsieur
Monsieur nÒaime pas les gens heureux,
Monsieur nÒaime pas non plus les amoureux,
Il ne fait rien, que médire,
CÒest sûr, cÒest bien plus facile que dÒagir,
Il ne prend pas de risques, ne se trompe pas,
A toujours su baisser les bras,
Bien sûr question délation,
CÒest le king des king de tous les champions,
- Pavillon Noir
Stupeur, horreur, vent de panique sur la terre
Au cur d'une des plus grandes, des plus hautes sphères,
Un forcené, déchaîné vient de s'emparer,
D'un énorme big boss et de tous ses laquais.
Armé jusqu'aux dents, prêt à tout faire exploser
Pas dégonflé, il commence à revendiquer,
Lueur d'espoir dans les cercles du pouvoir,
- Violence
Ce soir sera un samedi noir
deja du sang sur le trottoir
on croirait le debarquement
la haine monte lentement
puis une equipe de supporter
on croirait l'armée de terre
- Zombie
Ne prêtez pas attention, je suis de passage
Un simple zombi, un simple mirage
Un zombi, un mirage
Je cherche une famille, un regard, une voix
Ma vie n’est faite que de rejet, de désarroi